Les quatre premières chansons du Canadien Mark Bérubé, ritournelles lumineuses qui semblent taillées pour la prochaine pub d’Apple, sont un ravissement inattendu. Ailleurs au Canada, on le connaît bien – il en est à son quatrième album -, mais ici on le découvre et à l’écoute de Flowers on the Stones, on se dit qu’il aurait très bien pu être natif du Mile End puisque le son orchestral, les cordes frénétiques et l’urgence sensible qu’on y entend évoquent Arcade Fire. On pense aussi au cuivré de la voix de Rufus Wainwright, en moins précieux. Deux pistes freinent toutefois notre enthousiasme: Caulfield Line rompt le charme de la première moitié du gravé, et la dernière «chanson», un interminable spoken word, ne nous laisse pas sur une bonne note.
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![Mark Berube: What the Boat Gave the River](https://media.voir.ca/pictures/46/46711_5.jpg)
Mark Berube
What the Boat Gave the River
Redux/Kbm Records, 2008