Après avoir lancé les carrières d’Amy Winehouse et de Lily Allen comme réalisateur, puis fait mousser son quotient de branchitude avec deux albums de DJ, le multi-instrumentiste américano-britannique se fait plus ambitieux avec cet album pop pleinement joué, chanté et arrangé, où il partage la vedette avec Q-Tip, Andrew Wyatt (Miike Snow), Boy George, Simon Le Bon, D’Angelo et une pléthore d’autres. Hybride comme on s’y attendait, Record Collection passe du hip-hop au synthpop, en passant par le soul et même l’afrobeat. Pas de doute, Ronson est encore dans le coup et s’avère un redoutable monteur de tubes (Lose It et la pièce-titre ressortent notamment). Mais qui trop embrasse mal étreint. Il s’éparpille trop pour frapper vraiment fort.
Guide albums
Mark Ronson and the Business Int'l
Record Collection
RCA/Sony, 2010