Avec ce deuxième effort un brin plus pop que son précédent, Martha Wainwright pourrait bien s’imposer comme une incontournable figure folk-rock et c’est tout le bien qu’on lui souhaite. La Montréalaise exilée à Brooklyn a fait un usage judicieux des plus grands moyens mis à sa disposition. Sans perdre son edge, elle a peaufiné ce son et cet univers sexy, un peu trouble qui est le sien en faisant appel à trois réalisateurs qui réussissent à bien rendre cet amalgame de romantisme brutal, d’anciennes blessures à demi cicatrisées, de fantômes du passé. Davantage ouvertes sur les grandes plaies du monde, les chansons ont une résonance plus vaste. On sent Martha sereine, gonflée à bloc.
40 % de romantisme à fleur de peau
20 % de fantômes du passé
15 % d’orages passagers
15 % de chair de poule
5 % de passages plus rock
5 % de confidences sur l’oreiller