Martha Wainwright
Sans fusils, ni souliers, à Paris

À l’invitation du réalisateur américain Hal Willner, Martha Wainwright a accepté de s’attaquer au répertoire de la Môme. Malgré ce qui les sépare, les deux chanteuses ont en commun une énergie fougueuse, ensauvagée et une émotivité à fleur de peau. Wainwright s’approprie le répertoire sans le dénaturer et révèle par moments un grand talent d’interprète (saisissante relecture des Blouses blanches). La prononciation laisse parfois à désirer; on s’y attendait, c’est charmant, mais ailleurs ça agace l’oreille. On a privilégié l’énergie live (l’album a été enregistré au Dixon Place Theatre de New York) avec orchestrations appropriées où prédomine le piano. Avec la voix de feu maman Kate en arrière-plan.