L’entrée de jeu est prometteuse: le style contemporain de Back in Town est accrocheur, mais rapidement, on se souvient que le crooner torontois avait utilisé la même approche sur Two Shots, paru en 2004. La suite de l’album ne se gâte pas à proprement dire, mais après All About You et son «beat» électronique intéressant, Matt Dusk retourne en terrain sûr et prévisible, avec sa suite de standards jazz popularisés par Sinatra (Learnin’ the Blues, As Time Goes By, The Best Is Yet To Come) et Dean Martin (Who’s Got the Action), ses airs de big band (Get To the Church on Time, On the Street Where You Live, tirées de My Fair Lady) et ses ballades sirupeuses (April Moon, More). On aurait aimé plus de surprises, comme la pièce cachée History Repeating, des Propellerheads.
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Matt Dusk
Back in Town
Decca/Universal, 2006