Maxime Auguste
Prendre la fuite

Le disque s’ouvre avec Sommeil boréal, qui fait penser à l’univers musical de la regrettée Ève Cournoyer. Le reste de l’album est sans grandes surprises et perd un peu de galon. Toutefois, le madelinois d’origine Maxime Auguste livre ici un sympathique mini-album de folk – qui baigne dans la chanson et dans le country par moments -, sans révolutionner le genre. L’interprète, accompagné joliment au chant par Hélène Marchand-Lavoie, profiterait à pousser davantage sa voix vers quelque chose de plus chaud et plus rauque, à la Antoine Corriveau, comme on l’entend sur Motel Montréal. Resto vide, courte pièce qui clôt l’album (à écouter plus bas), incarne bien l’ennui. Lancement avec performance le 14 janvier au Gainzbar, en formule 5 à 7.  // maximeauguste.bandcamp.com