Quelques mois seulement après Paradisiaque, Solaar nous offre onze nouvelles chansons, qui devaient faire la paire avec celles du disque précédent. Le label n’ayant pas voulu d’un disque double, Claude MC les a mises sur la tablette pendant quelque temps. Or, cette parution résout moult énigmes engendrées par Paradisiaque, dont sa linéarité, ce nouvel essai offrant un éventail rythmique plus nuancé. Il est désormais de bon ton de planter joyeusement le parrain du rap français, et ce disque n’arrangera rien. Solaar ne s’est pas transformé en Passi ou en IAM, pas plus qu’il n’a procédé à une importante révolution de son style. C’est du Solaar, avec ses arabesques littéraires, ses musiques plutôt simples et son apparente légèreté. A prendre ou à laisser.
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MC Solaar
MC Solaar
Polydor/PolyGram, 1998