Malgré ce que le titre un brin gnangnan de l’œuvre pourrait évoquer, le deuxième jalon de la dynamo humaine Mehdi Hamdad et de son groupe est loin de décevoir. Résolument plus mature que sur Luminata (2011), le Mehdi Cayenne Club conserve sa douce folie, mais concentre son feu sur ses forces: mélodies plus rock (sans nécessairement ranger les références world dans le fond du tiroir) et, surtout, interprétation fougueuse du chanteur. Bien que le CD tienne toujours du joyeux bordel, on sent que Hamdad et ses collègues font moins dans le n’importe quoi et jonglent maintenant avec un trop-plein d’idées. Un beau problème, quoi! Les fans de Karim Ouellet, voire de Matthieu Chedid, devraient tendre l’oreille. Lancement montréalais le 29 mai aux Bobards.