Meklit
We Are Alive

Meklit Hadero peut sembler timide au premier coup d’œil, mais elle n’a pas froid aux yeux. L’Éthiopienne démontre du leadership, de l’originalité et de l’innovation tout en gardant la tête sur les épaules. Accompagnée d’un trio jazz insolite (batterie, contrebasse et la trompette embouchée de l’excentrique Darren Johnston), la chanteuse au vibrato particulier nous visite pour la troisième fois et propose un album plus soul, moins folk que le précédent On A Day Like This. D’une plage à l’autre, elle évoque Sam Cooke puis Billy Strayhorn (le A Train de Sir Duke), transforme Sting (Bring on the Night) et le folklore d’Afrique de l’Est chanté en amharique dans Kemekem qui signifie «J’aime ton afro». Nous aussi, Meklit. Vendredi 18 juillet au Gesù, pour Nuits d’Afrique.