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Melissa Etheridge
Skin

Island/Universal, 2001

On ne demande pas à Melissa Etheridge de réinventer la roue et de s’intéresser au post-rock ou au two-step; on veut qu’elle rocke, point à la ligne. Et si c’est ce qu’elle commence à faire dès l’intro de Lover Please, où l’on retrouve ce mélange caractéristique de rage et de passion qui s’entrechoquent dans sa gorge, les choses se gâchent très rapidement sur ce très court album qui tente de donner un peu de relief "moderne" à des chansons livrées sans conviction. La fougue s’estompe rapidement, et on sombre dans la mollesse de la "musique pour adultes", de la ballade exsangue et des lieux communs émotionnels. Une simple pause pour mieux revenir ? On verra ce que ça donnera lors de son passage montréalais au mois d’août.