Sur le site Web (reality.sgi.com/mesaieux) de cette formation indépendante (dans tous les sens du terme…), on apprend que l’appellation «funklorique», qui les décrivait assez bien à leurs débuts, ne tient plus. Dorénavant, comme on peut s’en rendre compte sur ce premier album complet «gossé à la main par des artisans bien de chez nous», Mes aïeux s’affuble des étiquettes «pop-rocklorique», «latinoklorique», du «rapklorique» voire «loungeklorique» ou «flamencoklorique»! En fait, l’opération à laquelle s’affairent Stéphane Archambault et sa bande ressemble à quelque chose comme une actualisation du folklore, autant sur le plan des textes engagés et truffés de références à propos du Québec contemporain où «la défaite est devenue tradition», que sur celui de la musique, riche et variée. De plus, il paraît que ça donne de sacrés shows.
Guide albums
Mes Aïeux
Ça parle au diable!
Indépendant, 2000