Le groupe suédois a pris son temps avant de livrer ce 8e disque qui mérite pleinement son titre. D’une part, le son ample et organique, que Meshuggah attribue au mix réalisé par Daniel Bergstrand (In Flames, Soilwork), met en valeur la virtuosité des musiciens réputés pour leur math métal technique. Mais surtout, le son amplifie le caractère groovy des compositions (I Am Colossus, The Demon’s Name Is Surveillance), une belle surprise de la part de Meshuggah, qui nous avait habitués à un métal très cérébral. La présence des mélodies accrocheuses rend Koloss plus accessible, mais ça n’empêche pas les Suédois de continuer à se démarquer puisque leur musique est plus viscérale et percutante que jamais.
Guide albums
Meshuggah
Koloss
Nuclear Blast, 2012