Si on devait résumer la carrière du groupe suédois en deux mots, on choisirait les termes constance et consistance. D’un album à l’autre, Meshuggah réussit l’exploit de revivifier son mélange éclectique et nourrissant de death-métal-technique-progressif-djent-thrash, sans dénaturer la formule polyrythmique qui le distingue depuis près de 30 ans. The Violent Sleep Of Reason ne comprend pas de chansons accrocheuses comme l’étaient Combustion et Bleed sur obZen (2008) et The Demon’s Name Is Surveillance sur Koloss (2012), mais il ne déçoit pas pour autant. La force de l’album se trouve dans sa nature immersive et le fait que les musiciens aient enregistré les morceaux ensemble en studio – ce qu’ils n’avaient pas fait depuis les années 1990 – amplifie cette qualité.
En concert le 31 octobre au Métropolis.
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