À chaque fois que le groupe thrash lance un disque depuis les 20 dernières années, les passions se déchaînent quant à savoir si les nouvelles chansons sont à la hauteur des attentes. Hardwired… To Self-Destruct suscite des réactions polarisées et les méritent pleinement. Le plus gros défaut de ce 10e album est sa longueur. Il commence en lion avec Hardwired, Atlas, Rise! (qui n’ont pas été choisies comme singles pour rien), Now That We’re Dead et Moth Into Flame. À partir d’Am I Savage, un morceau qui puise allègrement dans le lexique et les influences des premiers albums, le quatuor se met en mode pilote automatique jusqu’à la 12e et dernière pièce, Spit Out The Bone. Avec une moyenne de six minutes par chanson, le temps est long quand ce qu’on aimait de Metallica, notamment sa fougue et ses influences speed et punk, ne sert qu’à étirer la sauce.
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