Metric
Synthetica

Acceptons que Metric ne soit pas la formation audacieuse et mordante que nous souhaitions au départ, alors que la troupe d’Emily Haines incarnait une bouffée de fraîcheur dans l’univers rock indé canadien. Avec le temps, Metric a plutôt prouvé qu’il était un groupe synth-pop aux relents new wave limité sur le plan musical. Or, si la redite l’emporte sur le risque sur ce cinquième disque, Haines sauve une fois de plus la mise avec ses refrains accrocheurs au registre plus large. On a beau trouver le jeu de guitare de James Shaw prévisible et trop léché, les mélodies de la chanteuse finissent par faire le travail et rendent chaque écoute plus agréable. Salutations à l’ami Lou Reed dont l’apport à la pièce The Wanderlust est aussi futile que son Lulu.