Mew
Frengers

Sans doute que la situation géographique a quelque chose à voir dans la musique de ce quatuor danois. Car pris entre l’Angleterre de My Bloody Valentine et Ride puis la Suède de Kent, Mew a pris le parti de demeurer entre deux eaux et de profiter du meilleur de ces deux mondes. Inutile de dire dans ce cas que pour son premier album, le groupe s’est appliqué à écrire des chansons pop ayant du panache avant de s’entêter à y foutre le feu dans des envolées de guitare planantes dignes des belles heures des shoegazers anglais du début des années 1990. Et pourtant, Mew évite l’impression de déjà vu car le groupe ne copie pas ses idoles mais s’en sert pour élaborer son propre son. Et y réussit avec force.