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Michael Kaeshammer: Lovelight

Michael Kaeshammer
Lovelight

Universal, 2009

Kaeshammer est un garçon charmant et véritablement bourré de talent. Il chante bien (malgré sa voix un peu «blanche») mais c’est vraiment au piano qu’il excelle. Capable de «groover» du bon boogie-woogie de la main gauche comme un vrai de vrai, ce jazzman canadien d’origine allemande s’adapte à tous les styles de swing. Enregistrées à Toronto avec un trio live au naturel, plusieurs chansons bénéficient d’un traitement big band épatant et des arrangements de Phil Dwyer. Il paraît évident que le gérant Tom Berry a amorcé une nouvelle mise en marché, qu’il propose une nouvelle image de l’artiste. Le genre d’approche qui devrait séduire tous les fans de Harry Connick, Jr., et conférer sous peu à Michael K. un franc succès dans ce qu’on appelle le mainstream. Pas de prise de tête ici, que du bonbon. Nettement meilleur que son précédent essai Days Like These.