Sous ses tatouages de gros dur, Mike Ness, chanteur de Social Distortion, cache un cour meurtri. C’est du moins ce qu’il tente de nous faire avaler avec ce premier disque solo aux accents country, rockabilly et blues, qui est son Whitey Ford Sings The Blues à lui. Entre deux clichés sur la vie de junkie et de rock star (illustrés par des lieux communs comme Crime Don’t Pay et Misery Loves Company), il se frotte paresseusement à Dylan et à Hank Williams. Le tout est extrêmement convenu et prévisible, et on se demande bien ce que des invités de la trempe de Brian Setzer, Billy Zoom et même Bruce Springsteen sont venus faire dans cette galère
Guide albums
Mike Ness
Cheating at Solitaire
Time Bomb/BMG, 1999