Plusieurs ont entendu des influences de Pere Ubu, de Gang of Four, de Wire ou de Joy Division dans la musique des Montréalais Mishima. Peut-être, mais il reste que même si les racines de leur rock alterno se situent clairement dans la décennie 80, il y a quelque chose de tout à fait actuel dans leur deuxième album Red Is the New Black and Blue, réalisé à Toronto par Ian Blurton. La basse oppressante bien en avant, le synthé omniprésent, la voix haut perchée, et la rythmique compacte donnent beaucoup de personnalité à leur mouture intense. Les récipiendaires du MIMI 2000 du secret le mieux gardé de la métropole serait-il sur le point de se révéler? Il semblerait que oui.
Guide albums
Mishima
Red is the New Black and Blue
Cargo Music, 2001