Le premier album tant attendu de Tarsha Jones aura mis presque cinq ans à voir le jour: en 1994, elle se fit remarquer avec Don’t Front et Where I Wanna Be Boy, puis sa compagnie de disques s’est dissoute. La persévérante Missjones se dégota alors une émission sur les ondes du tout-puissant HOT 97 à New York, et un rôle important off-Broadway. Mais l’attente en valait la chandelle: The Other Woman se révèle de facture soul traditionnel irréprochable avec une sensibilité hip-hop à laquelle contribuent Mobb Deep, Doug E. Fresh et Craig Mack. Seule ombre au tableau: la reprise vraiment trop banale (et prévisible) de Me and Missjones avec Jazz de Dru Hill. Voici le son Motown des années deux mille
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
Missjones
The Other Woman
Motown/PolyGram, 1998