Depuis sa reprise d’I Can’t Stand the Rain, Missy Elliot s’est imposée comme une artiste singulière dans un paysage sonore bien particulier, façonné par son réalisateur fétiche Timbaland. On se demande alors comment chaque titre de leur nouvel opus sauf un – tous bien structurés, il faut l’avouer – justifie la participation d’artistes qui avaient fait appel à elle à leurs débuts: d’Eminen à Big Boi d’Outcast, de Juvenile à Redman, d’Aaliyah à Lady Saw, en passant par Lil’ Kim et Da Brat. Résultat: l’écoute de Da Real World s’avère atmosphérique, satisfaisante et divertissante, sans toutefois prouver… qu’elle a récupéré les clés de la jeep. Insécure, la demoiselle?
Guide albums
Missy Misdemeanor Elliott
Da Real World
Elektra/WEA, 1999