C’était surtout lors des spectacles de Misteur Valaire qu’on avait craqué pour le précédent effort, évoquant The Herbaliser, issu de la Sherbrooklyn. Cette fois, le charme opère avant même qu’on les ait vus en show. Plus grande qualité de ce troisième album: un redoutable sens du groove. À mi-chemin entre irrévérence et un côté bon enfant, les cinq musiciens ont astiqué une belle machine à danser et proposent un album qui va obliger l’été à arriver. Les idées foisonnent; le groupe a les moyens – et le talent – de ses ambitions. De nombreux collaborateurs (Béni BBQ, James Di Salvio et Liquid de BV3, Fanny Bloom, Gigi French et Senja Sargeant) chantent, et leur contribution ajoute beaucoup de relief à l’ensemble. Attention, c’est contagieux.
30 % de groove à tout casser
20 % de voix texturées
15 % d’échantillonnages, de clins d’oeil et de références sympas
15 % de volonté pop
15 % d’arrangements de cuivres et de cordes qui intensifient la base électro-jazz
5 % (une petite pincée) de Ratatat