Genre que l’on pourrait qualifier de reggae instrumental et aquatique, le dub attire avec raison de plus en plus d’artistes électroniques pour la sérénité, la chaleur et la détente qu’il procure. Étonnement, cette musique s’adapte aussi très bien au glitch, un genre aussi tourmenté qu’expérimental. C’est ce que nous propose le Montréalais Mitchell Akiyama. Sur ce disque, son passé glitch ressort plutôt à travers une sensibilité minimale qui y ajoute une profondeur martelée de sonorités caractérielles. Les ambiances sont très travaillées et cela confère au produit final un style très mur. Avec l’appui d’une étiquette comme Alien-8 (Hope that Line Don’t Cross est le premier album de son sous-label, Substracif), Akiyama devrait suivre les traces de plusieurs de ses pairs montréalais vers la reconnaissance mondiale. Il offrira une performance le 6 juillet à La Casa del Popolo et le 7 à la S.A.T.
Guide albums
Mitchell Akiyama
Hope that Lines Don't Cross
Substractif/Fusion III, 2001