Avec Moby, on ne sait jamais sur quel pied danser. Punk un jour, techno le lendemain. Sur Play, il verse plus dans l’électronica, sans toutefois s’adresser uniquement aux muscles de nos jambes. Il se sert de plusieurs échantillonnages de musique roots américaine (blues, gospel, etc., tirés des archives d’Alan Lomax) pour faire une musique moins chargée d’adrénaline brute et qui se concentre essentiellement sur un genre de musique électronique de salon, avec claviers stratosphériques, piano omniprésent, rythmes plus près du trip-hop que du techno de discothèque. Et si, avec Play, Moby s’était enfin trouvé une personnalité stable?
Guide albums
Moby
Play
V2/BMG, 1999