Compte tenu de son épatant prédécesseur, Push the Button, ce nouvel album déçoit. Celui qui fut claviériste des Beastie Boys a ici délaissé le chant et la pop illuminée pour se consacrer à un travail instrumental qui fait étalage d’un nombre impressionnant d’influences: il y combine soul des années 60 et funk version 80 à des rythmes africains, indiens ou latinos. C’est avec agilité qu’il déroge à la conformité et qu’il passe d’un genre à l’autre, mais à trop s’éparpiller, l’ensemble manque de cohésion. Un disque tout de même intéressant pour ses ambiances, à faire jouer comme arrière-fond sonore.
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Money Mark
Change is Coming
Emperor Norton/Outside, 2001