Mononc'Serge
Serge blanc d'Amérique

Après avoir transformé son registre à l’aide des métalleux d’Anonymus, Mononc’ revient à sa formule habituelle sur son septième album en carrière: un Mononc’ Serge classique, énergique et musicalement dépourvu de ligne directrice. En fait, Serge blanc d’Amérique nous rappelle que malgré ses structures complexes (Le Lac St-Jean) et ses ambiances parfois plus intimistes (Rien), on achète un disque de Mononc’ pour ses textes avant tout. À ce chapitre, Serge Robert livre la marchandise et signe quelques-unes de ses meilleures critiques sociales, toujours aussi juteuses et brillantes (Je chante pour des morons, Hitler Robert, Les Bed & Breakfasts). Si vous aimez déjà le personnage disjoncté, courez chez votre disquaire.