Serge Gainsbourg a longtemps lorgné du côté de l’Angleterre et des États-Unis, y cherchant une source d’inspiration pour renouveler sa musique, toujours à l’affût des nouveaux courants. Voici qu’Anglais et Américains lui rendent maintenant la pareille avec cet hommage en anglais, ses chansons adaptées majoritairement par le parolier Boris Bergman. Il y a du grandiose (le duo Marianne Faithfull & Sly and Robbie; Portishead), de belles réussites (Michael Stipe; le trio Faultine, Brian Molko & Françoise Hardy; The Rakes). Il y a Franz Ferdinand qui métamorphose Sorry Angel avec cette chère Birkin, épatant. Mais on trouve aussi d’ennuyeuses chansons (Au revoir Emmanuelle; Boy Toy), qu’importe la version, qu’importe la langue, des choses inutiles (Boomerang 2005). À vous de trier.
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