Depuis son retour en force il y a deux ans, Morrissey met le paquet pour se refaire une respectabilité. Maintenant établi à Rome, quoi de mieux alors pour le chanteur tourmenté que de faire appel au célèbre producteur Tony Visconti et au vénérable Ennio Morricone (pour les arrangements de Dear God Please Help Me) afin de placer ses chansons sur des rails solides. Le fait mérite d’être souligné car côté production, Ringleader est un album dense et touffu, pour ne pas dire démesuré. Bref, ça assure. Pourtant, on sent vite une trop grande similarité dans l’ensemble des compositions de Morrissey qui, s’il est toujours en verve, ne semble pas pouvoir sortir du carcan musical qu’il s’est forgé au fil des ans: pas que ce soit mauvais, mais ça manque de réelle magie par moments.
Guide albums
Morrissey
Ringleader of the Tormentors
Sanctuary, 0000