Mossman
Mossman vs. The World Bank

Mossman, qu´on connaît bien pour ses soirées dub lounge du Blizzarts, se réclame, avec ce premier disque presque entièrement instrumental sauf pour Beautiful Morning, de la descendance de son maître à penser, le grand Lee Scratch Perry. Les pistes musicales de la formation montréalaise Jah Children servent de couleurs à son canevas plus fortement influencé par le dub des années 70 que des années 80. Même si tous les bidouillages d´usage (basse majestueuse, flanger, écho et réverbération) sont présents, Moss les utilise parcimonieusement et met de l´avant de solides compositions reposant sur les mélodies de cuivres et d´orgue. La pochette de style bédé rappelle les productions de Scientist de cette période d´or du dub. Déjà, du travail impressionnant qui ne pourra que s´améliorer avec les années.