Mylène Farmer
Bleu noir

Souvent intimiste, langoureux et parfois même planant, le huitième album studio de Mylène Farmer porte la marque de Moby, qui signe 6 des 11 pièces. Si on ne s’ennuie pas un seul instant des tics de Laurent Boutonnat, éternel complice dont la chanteuse s’affranchit pour une rare fois, on doit avouer que la rencontre entre la diva française et la star de l’électro, sans être saugrenue, ne fait pas de grandes étincelles. Les trois pièces réalisées par Darius Keeler et Danny Griffiths, du groupe Archive, sont nettement plus séduisantes. Pour les pistes de danse, il reste les deux titres signés RedOne, dont le premier extrait, Oui mais. non.