Nadja
Noël

Influencés par la chaleur Motown et les rythmes soul vintage, les précédents disques de Nadja laissaient présager le meilleur pour ce premier album de Noël. Après tout, Phil Spector nous a donné l’un des classiques du genre avec A Christmas Gift for You. Or, comme tant d’autres lorsque vient le temps d’interpréter Winter Wonderland, la chanteuse et le réalisateur Toby Gendron se sont mis en mode "pilote automatique", se contentant de reproduire des arrangements jazz sirupeux et sans âme. Le big band utilisé sur quelques titres à peine et les orchestrations de cordes n’y changent rien. Capable de chaleur et de groove, Nadja y perd en personnalité. On se dit qu’elle méritait mieux que cette trame sonore préfabriquée. Dommage.