Voici une chanteuse proche-orientale moderne qui continue d’exercer une réelle fascination sur ses fans malgré ses prestations inégales et une discographie déroutante. Entièrement dépouillé du côté électronica qui avait fait la réputation de Natacha Atlas à ses débuts, ce nouveau disque superbe effectue un authentique retour aux sources. Sources des musiques populaires égyptiennes, libanaises et marocaines; sans D.J. ni synthés, ni aucune boucle échantillonnée. L’ensemble acoustique Mazeeka, 12 musiciens d’origines diverses, campe le décor. C’est somptueux, mélodramatique, d’un charme suranné, presque kitsch parfois. Pourtant, on retrouve ici du Nina Simone et une reprise du compact précédent Mish Mahoul sur une ligne de basse qui revendique Mingus autant que les Doors.
20 % de Rolling Stones toutes époques confondues
20 % de substances illicites (inscrivez vos choix ici: …)