La diva n’est plus le clown qu’elle fut depuis le premier volet de sa trilogie Æterna, qui était paru l’an dernier. Après les grands airs sacrés, voici la soprano qui pique une plume à ses costumes et la trempe dans l’eau de rose pour rédiger quelques textes (en français, en anglais, en italien ou en latin) qu’elle couche ensuite sur des musiques de Mahler ou Tchaïkovski. Elle mélange le tout avec de grands airs bien connus, Va Pensiero de Verdi, Una Furtiva Lagrima de Donizetti ou même Plaisir d’amour de Martini. Le tout livré en solo, avec chœur, en duo avec sa fille Éléonore ou avec le contre-ténor David DQ Lee et sur des arrangements luxuriants d’Éric Lagacé. Idéal pour regarder tomber la première neige.
Guide albums
Natalie Choquette
Æterna-Romantica
Isba/Sony-BMG, 2005