Cette troisième offrande de Nathan Wiley pourrait-elle enfin le sortir de l’ombre? L’artiste originaire de Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, a fait appel à Steve Berlin de Los Lobos (qui a auparavant manipulé la console pour Rickie Lee Jones, Faith No More et The Tragically Hip) afin qu’il réalise et joue sur The City Destroyed Me. Alors que la pièce d’ouverture, One of the Worst Ones, rappelle un certain Paul McCartney avec son piano sautillant, Wiley s’amuse tout autant sur le blues de ruelle Wouldn’t You, avant de sortir son côté folk sur Back to Bed. Certes, Nathan Wiley expose fièrement ses influences multiples parmi les 13 morceaux de The City Destroyed Me, mais il parvient à garder notre attention du début jusqu’à la fin de l’album.
Guide albums
Nathan Wiley
The City Destroyed Me
Sonic Records/WEA, 2007