Réalisée par Daniel Lanois (U2, Bob Dylan, Peter Gabriel), la toute dernière offrande de Neil Young détonne de ses plus récents disques. Seul à la guitare électrique et acoustique, le chanteur canadien aborde une fois de plus ses déboires et ses idéaux, non sans cette désarmante sincérité qui lui est propre (Hitchhiker). Comme sur l’intrigante et sombre trame sonore de Dead Man, son jeu de guitare est rêche, sauvage, ici complexifié par les effets de Lanois qui triture aussi la voix de Young grâce à de multiples réverbérations. Si la proposition artistique peut paraître simple, elle commande quelques écoutes pour être apprivoisée. On finit pantois, particulièrement devant Love and War, un futur classique près de Needle and the Damage Done.
30 % de fuzz
15 % d’effets sonores
25 % de noirceur
15 % d’espoir
15 % de génie