Neurosis
délaisse les guitares distorsionnées et les cris au profit d’explorations sonores subtiles et tortueuses, et des voix chantées plus douces, utilisées parfois comme des instruments de musique. Tout en étant l’album le moins heavy de Neurosis (sans en faire pour autant un produit accessible à tous), A Sun That Never Sets n’en demeure pas moins extrêmement puissant, en partie à cause des ambiances sombres et mélancoliques, mais surtout à cause de l’intensité de chaque pièce qui nous transporte dans une quasi-transe. Le groupe a lui-même comparé le style de son huitième effort à celui de Godspeed You Black Emperor!, avec raison. Un disque à la fois expérimental et contemplatif, tout en lenteur, qu’il vaut mieux écouter confortablement installé pour profiter au maximum des paysages que les mélodies hypnotiques font naître.
