Si NV pigeait surtout dans les répertoires new wave et post-punk anglo-saxons, cette fois, c’est la réponse française de la fin 70, début 80 qui a intéressé les arrangeurs. Depuis la mode des albums de reprises, l’exercice n’a plus le même impact, d’autant plus que ce quatrième disque très lisse n’est pas leur plus percutant. Les emprunts à Indochine et aux Rita Mitsouko agacent plus qu’ils ne charment, ne parviennent pas à faire oublier les originales. Heureusement, Yelle et Camille viennent ajouter un peu de chien, de mordant et de déviance à toute cette élégance frenchy un brin froide, la présence de voix masculines (Julien Doré, Charlie Winston) donne du relief à l’ensemble, et Coeur de Pirate fait son entrée dans la clique.
Guide albums
Nouvelle Vague
Couleurs sur Paris
Barclay/Universal, 2010