O Linea a beau s’éloigner du punk pour embrasser un registre plus rock sur ce quatrième disque, la formation arrive à bon port grâce à ses forces intrinsèques présentes depuis la parution de La force des choses en 2007. Toujours mené par le chant puissant de Julien Vézina, dont les inflexions en hauteur procurent le même effet d’urgence que celles de Cedric Bixler-Zavala (At the Drive-In, The Mars Volta), le quatuor va même jusqu’à introduire des rythmes disco (Carte postale), voire soca (Mutation) dans son répertoire. Malgré ces changements, les guitares acérées d’O Linea naissent toujours d’une agressivité bien servie par la plume et les mélodies rassembleuses de Vézina qui ne tombe jamais du côté de la pop prévisible.
Guide albums
O Linea
Distractions
Slam Disques, 2012