Alors, le nouvel Oasis? Probablement meilleur et certainement moins pire que le précédent. Bon, on n’espérait pas un disque de jazz fusion, simplement du rock mélodieux et menaçant, comme dans le temps. Ou mieux, un pastiche sixties assumant ses influences autrement que de manière vestimentaire. Ça y est presque. Sommet de l’album, The Importance of Being Idle s’inspire des La’s pour rendre un hommage aux Beatles de 66-67. Mucky Fingers, emprunt impudent au Velvet, marque également des points. Ailleurs, malheureusement, le groupe répète les "horreurs" de parcours habituelles (apparente sur Lyla, premier single métallique et irritant). Mais, c’est clair, Oasis a encore du jus dans le réservoir.
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Oasis
Don't Believe the Truth
Sony/Epic, 2005