Jumeler un jeune combo indie avec un réalisateur de rock d’aréna n’est généralement pas synonyme de réussite, mais dans le cas du premier album du projet du New-Yorkais Brad Oberhofer, l’association est plus que probante. Steve Lillywhite (U2, Rolling Stones, Talking Heads) donne un muscle admirable à cet assortiment de nouveaux titres et de pièces préalablement semées dans la blogosphère. Brad Oberhofer a de grosses mélodies, de gros thèmes et de grosses chansons, campées quelque part entre la pop des Beach Boys, de Weezer et celle d’Arcade Fire. Lillywhite baigne le tout de grosses sonorités et le plaisir est proportionnel. Landline, I Could Go, Cruising FDR sont taillées sur mesure pour jaillir des fenêtres et des automobiles cet été.
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