Mettez un ancien membre de Skinny Puppy et un ex-PIL dans un studio, et vous obtiendrez une véritable orgie industrielle, non? Pas sûr. Avec Scarecrow ou Crackhead Waltz, petites ritournelles dignes de Robyn Hitchcock, ou plus tard, dans l’une des versions les plus étranges de Downtown jamais entendues (Petula Clark doit en avoir des frissons), Ogre et Martin Atkins dynamitent les idées reçues. Ils retrouvent parfois le vocabulaire industriel qui leur est familier, mais, en général, ce disque bizarre risque de dérouter plus d’un fan de Skinny Puppy. Inégal, mais pas inintéressant.
Guide albums
Ogre/Atkins
Bedside Toxicology
Invisible, 1998