Reprenant le flambeau de la pop indé orchestrale canadienne, Ohbijou signe un deuxième album mature et plus ambitieux. Piano, violon, orgue, glockenspiel, violoncelle, trompette et guitare s’unissent pour un tour de chant velouté, quoique peu surprenant et inoffensif sur le plan mélodique. À ce chapitre, la formation originaire de Toronto et menée par la chanteuse Casey Mecija rappelle les Stars: tout y est pensé, les arrangements sont sophistiqués, mais côté surprise et audace, on nage dans une mer tranquille, quasi inanimée. Reste que ce Beacons s’écoute bien en trame de fond. Au moment où on commence à oublier sa présence, un passage plus réussi (Black Ice, New Years) capte notre attention à nouveau. Pas mauvais, mais pas marquant.
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Ohbijou
Beacons
Last Gang Records, 0000