Le groupe a misé juste en ouvrant son 2e album avec Facteur temps, un premier extrait combinant metalcore frénétique et refrain pop accrocheur – mis en relief par l’alternance des voix chantée et gutturale -, ce qui permet d’hameçonner l’auditeur du premier coup. Une recette qu’on retrouve dans une majorité de morceaux (Depuis des siècles et des siècles, Pluie d’automne, Parasomnolique, Volte-face, Corps morts). Ce n’est pas un mal en soi, mais ça rend l’album prévisible et fastidieux, alors que OK Volca utilise à bon escient les effets sonores techno et une ambiance sombre pour faire de Probophobie et L’éphémère des coups de poing décapants qu’on aurait souhaités plus nombreux.
Guide albums
OK Volca
Fréquence / Trémor
Slam Disques, 2011