On ne vous apprendra rien en insistant sur l’influence qu’a eue Daniel Bélanger sur un bon nombre de jeunes auteurs-compositeurs québécois ces dernières années. Olivier Novembre en est un exemple probant: textes réfléchis, ambiance folk moderne, pointe d’électro, lyrisme planant haut perché. À travers les 52 minutes de ce premier album homonyme, Novembre peine à s’affranchir. Sa voix puissante et distinctive pourrait bien lui servir de salut, mais ici mal travaillée, trop à l’avant et prompte à des accès d’interprétation assommants. Le talent brut y est (Faudrait vraiment être con pour ne pas avoir peur le prouve), ne manque que la vision artistique.
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Olivier Novembre
Olivier Novembre
Déca3, 2011
