Le problème est simple: Orange Orange couche dans le mauvais lit. Plutôt que de chercher à percer au sein de la scène indé par tradition allergique à la danse-pop et toute la superficialité qui vient avec, le duo aurait avantage à viser le public du Red-Lite de Laval ou de toute autre discothèque du genre. Parce que même s’ils beurrent épais, très très épais (production chargée, voix omniprésentes), Sabrina Sabotage et Dom Hamel ont l’énergie, le sex-appeal et assez de mélodies accrocheuses pour rejoindre un public plus «Mitsou» que «Karkwa». Mais pour ça, ce deuxième compact, supérieur au précédent de par ses compositions, devra être livré sur scène avec aplomb.
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Orange Orange
Tropical passion
Kartel Musik, 2011