Orchestre National de Barbès
Alik

De la valse musette arabisée avec accordéon dans La Rose, au rock’n’ raï de Sympathy For The Devil des Stones en version trilingue (français-anglais-arabe) avec guitares saturées à profusion, l’Orchestre National de Barbès déboule encore en grande forme. Issu du quartier le plus coloré de Paris, le collectif multiethnique à dominance nord-africaine n’a visiblement rien perdu de sa santé. Ici, on pratique l’art de la chanson dans ce qu’il a de plus jouissif. Avec un naturel irrésistible, en plus. Il y a même un hymne revendicateur, Résidence, sur l’expulsion des ex-colonisés du territoire français sur un rythme de soukous. Visiblement, on se contrefout de ce que l’establishment va bien pouvoir penser.