Les trois éléments qui retiennent l’attention à l’écoute du 3e album du groupe de Trois-Rivières, c’est la constance, le souffle et l’émotion qui transpirent des chansons de May Death Be My Shepherd. La constance, c’est la capacité d’Ordoxe à se renouveler tout en restant fidèle au style black death de Nihil (2013) et Beyond Mankind (2014). Le souffle, c’est le fait que May Death Be May Shepherd nous tient en haleine jusqu’aux derniers morceaux qui comprennent des solos particulièrement mélodieux (Into Deadly Fog) et presque dansant (Tie it Around My Neck). Enfin, il faut aussi noter l’éloquence de la musique qui exprime l’amertume et la désillusion contenues dans les textes, mais sans laisser d’arrière-goût amer.
Guide albums
Ordoxe
May Death Be My Shepherd
Galy Records, 2015