Même s’il est tout en nuances et en profondeur (grâce à la voix éthérée de Rosan Van Der Aa et aux ambiances gothiques-celtiques créées par les claviers), le troisième album des Hollandais Orphanage est ennuyeux à la longue. D’une pièce à l’autre, l’utilisation de la voix gutturale de George Oosthoek (appuyée par des guitares lourdes) en alternance avec celle, douce et somptueuse, de Van Der Aa, accompagnée par des mélodies légères, perd de son charme en devenant prévisible. Individuellement, chacun des onze morceaux d’Inside est solide, bien exécuté et parfois même entraînant (écoutez Kick) mais après 55 minutes, la monotonie prend le dessus.
Guide albums
Orphanage
Inside
Nuclear Blast, 2003