Il y a une cinquantaine d’années, à Dabola en Guinée, naissait Ousmane Kouyaté. Depuis des décennies, on le remarque derrière Salif Keita en tant que guitariste accompagnateur. Ses doigts ont l’agilité d’un tisserand. Mais il ne faudrait pas oublier que l’artiste est également un discret chanteur, et que Dabola, son quatrième opus en près de 30 ans, est une bombe. Il combine finement les rythmes africains, le chant des griots et un son plus moderne. Ce disque est à la fois dansant à souhait et méditatif. Chacun y trouve son compte. Des notices explicatives en français racontent brièvement la teneur des chansons. Sur fond de salsa, au son des djembé et kora, Kouyaté parle d’amour et de sa ville natale, rend hommage aux ancêtres musiciens. Exaltant.
43 % de guitare acoustique enchanteresse
26 % de décontraction
14 % de patience entre deux albums (ici, près de 20 ans)
12 % d’hommages (village, parents, musiciens)
5 % d’exotisme musical