D’une densité presque impénétrable lors des premières écoutes, Heartland est une ambitieuse épopée articulée autour de la quête de sens d’un fermier ultra-violent (!). Enregistré au fameux Greenhouse islandais (entre autres), et avec la collaboration de l’Orchestre symphonique de Prague, cet album est celui d’un artiste qui a bénéficié des moyens de ses ambitions. Plus proche de la pièce orchestrale que de l’album pop, le troisième opus du Torontois Owen Pallett (il abandonne Final Fantasy pour éviter que la référence au jeu vidéo ne lui nuise au Japon) se laisse apprivoiser lorsqu’on lui accorde une attention totale.
30 % d’orchestrations foisonnantes
20 % de majestueuses envolées de cordes
20 % de raffinement
10 % de touches électroniques
0 % de prétention
20 % d’érudition musicale
